Un vétérinaire, un curé et un maire : ils se démènent pour la vie et l’attractivité de leurs villages et du monde rural

, Un vétérinaire, un curé et un maire : ils se démènent pour la vie et l’attractivité de leurs villages et du monde rural

Ils résistent à l’appel de la ville et défendent le monde rural. Ils sont bien dans leurs campagnes, y restent et veulent les faire vivre. Ils sont vétérinaire, maire de petite commune ou bien curé. Voici trois portraits d’hommes engagés pour la ruralité, à retrouver dans votre magazine Enquêtes de région « Résistances ».

Qui dit qu’il se passe moins de choses dans les campagnes ? Que la désertification y règne ? Que les moyens sont moindres ? Pas eux. Voici trois hommes, convaincus par la qualité de vie en milieu rural, qui font tout leur possible pour la maintenir et l’améliorer. L’un est vétérinaire en Moselle, l’autre maire de son petit village des Vosges et le dernier curé de sa paroisse en Moselle sous le statut du concordat. Tous trois consacrent leurs énergies et leurs temps à la communauté rurale dont ils ont la charge.

Voici trois bonnes raisons de voir Enquêtes de région dédié aux différentes formes de « Résistances ». 

En replay ici.

Il s’appelle Ignacio Morales. Il est vétérinaire en Moselle. Dans sa voiture, tout le matériel nécessaire pour parer à toute éventualité. Il se rend d’élevage en élevage où il est attendu comme le loup blanc. Là, il fait l’examen gynécologique d’une vingtaine de vaches. Ailleurs, il surveille la bonne santé des moutons, ou fait une rapide intervention chirurgicale sur une génisse.

Roger Dort, éleveur, producteur laitier, loue la disponibilité de ce vétérinaire : « on peut l’appeler 24h/24. Il connait bien son travail et il rappelle toujours le lendemain pour savoir comment ça s’est passé. » Ignacio Morales se satisfait de faire du mieux possible son métier : « pour avoir la campagne, il faut bien qu’il y ait des vétérinaires qui s’occupent de la santé des animaux. Sinon il n’y aurait pas d’élevage. On est content de faire partie de ce système et de pouvoir améliorer la qualité de vie des animaux et de leur bien-être« . Et c’est une autre éleveur, Jean-marie Brulfer, qui a le sens bien terrien, qui conclut : « ils font partie de nous [NDLR : les vétérinaires], on a besoin d’eux et eux, ils ont besoin de nous aussi. On a tous besoin les un des autres. »

Un résumé du sens de la communauté essentiel en monde rural

Il est à l’origine d’un projet qui peut devenir gigantesque. À l’image de la Vallée des saints en Bretagne, Grégoire Corneloup, archiprêtre de Saint-Avold, veut créer, en pleine campagne mosellane, un mont planté de sculpture des saints de Lorraine. Il a déjà fait installer un gigantesque Saint-Nicolas, première statue d’une liste qu’il espère longue. Un projet concret, visible par tous. « Tous ces projets se développent dans les villes. Et l’amener sur la ruralité, c’est pas toujours facile, il y a de la réticence, mais après quand c’est fait, les gens sont très fiers » explique Michel Dardaine, le sculpteur. Une première pierre à l’édifice.

Mais au jour le jour, il remplit tout simplement son office de prêtre auprès de ses paroissiens. Au programme, « des animations, des réunions, des topos, des enseignements à faire« . Sans compter évidemment tout ce qui relève de sa charge ecclésiastique : messes hebdomadaires, pour les communions, les mariages, les célébrations d’enterrement. Le tout sur un vaste territoire qui représente 15 clochers et les kilomètres qui vont avec. Pas de temps mort pour ce prêtre de 48 ans. « C’est indispensable dans la vie d’un prêtre de venir rencontrer les gens. C’est aussi important pour les gens dans un temps où les campagnes se désertifient un petit peu. » Être auprès de ses ouailles et animer le territoire, voilà ce qui anime le père Corneloup.

Et puis il y a Michel Fournier, 74 ans, maire d’une commune des Vosges d’environ 300 habitants depuis 35 ans. Il a pour devise : « à chaque problème une solution« . L’homme, bien que campagnard, n’a pas les deux pieds dans le même sabot. S’il n’a pas l’argent nécessaire à ses projets, il se débat pour trouver des subventions, là où elles se cachent. C’est ainsi qu’il a pu faire rénover trois maisons du centre du bourg de Voivres dans lesquelles il a installé une pépinière d’entreprises, un café et des logements sociaux. Il explique : « il faut être multicarte, multifonction et surtout garder le recul nécessaire parce qu’à la fin, c’est la commune que je représente qui va payer ; c’est donc le contribuable. Donc j’ai ce devoir de trouver les meilleures solutions, y compris les meilleurs accompagnements financiers, pour faire en sorte qu’on s’en tire le mieux possible« .

En multipliant les initiatives pour ses administrés, il souhaite « faire comprendre qu’elles appartiennent [ces initiatives] à ceux qui sont localement installés et que ce n’est pas la peine qu’ils aillent cherchent l’exotisme, ailleurs. Ils peuvent l’avoir chez eux.« 

Un vétérinaire, un curé et un maire, trois hommes au service de la campagne pour le bénéfice de tous, animaux et habitants, c’est à voir dans Enquêtes de région – Résistances.

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