Ressources humaines : Acorus apprivoise la semaine de quatre jours

Pour 80 % des candidats qui ont postulé chez nous ces derniers temps, la semaine de quatre jours a constitué un critère déterminant », rapporte Maxime Gourlet, DRH d’Acorus (1 750 salariés). Après avoir expérimenté le dispositif pendant un an dans son agence nantaise (70 personnes), le groupe spécialisé dans la rénovation en site occupé en poursuit le déploiement depuis janvier : quelque 1 150 collaborateurs sont désormais concernés. L’enjeu pour l’entreprise, qui ouvrira au total 650 postes cette année, consiste donc à renforcer son attractivité. « Il s’agit d’améliorer la qualité de vie au travail – en particulier pour les ouvriers, qui ne bénéficient pas du télétravail – tout en augmentant la productivité », résume le DRH.

« En faire autant en moins de temps ». Concrètement, le temps de travail est passé de 39 à 35 heures, avec des journées d’une durée de 8 h 45 au lieu de 8 h. Le salaire des intéressés demeure identique, « mais les différents frais professionnels et le nombre de tickets-restaurants sont désormais calculés sur quatre jours et non plus cinq », précise Maxime Gourlet.

Le principe : « Chaque agence détermine sa propre organisation. Par exemple, effectuer des roulements au sein de chaque équipe, ou à l’inverse prévoir des semaines de quatre jours du lundi au jeudi ou du mardi au vendredi pour tout le monde », détaille-t-il. Et d’ajouter : « L’idée est donc d’en faire autant en moins de temps, sans pour autant dégrader la qualité de vie au travail. » Autrement dit, ménager un équilibre entre les intérêts en jeu.

« Tester ce mode d’organisation nous a permis d’identifier un bénéfice que nous n’avions pas en tête à l’origine : l’amélioration de la qualité du service et donc de la satisfaction client. Par exemple en élargissant les plages horaires d’intervention, ou encore en réalisant un chantier en quatre jours au lieu de cinq », se félicite Maxime Gourlet. Mais ce n’est pas tout. Plébiscitée par 90 % des collaborateurs, « cette mesure, qui offre un meilleur équilibre entre vies privée et professionnelle et leur permet de porter un regard critique sur l’organisation de leur travail, recrée de l’engagement collectif ». Maxime Gourlet en veut pour preuve une baisse du taux de turn-over et de l’absentéisme de courte durée.

La démarche n’a pas encore été généralisée à toutes les entités, notamment à certaines récemment acquises « car sa mise en place nécessite de s’approprier la culture d’entreprise ainsi qu’un certain degré d’autonomie des salariés ». Acorus se donne jusqu’à août 2025 pour pérenniser ou non le dispositif. A ce jour, pour le DRH, « tous les feux sont au vert ».

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