La chimiothérapie peut perturber le microbiome intestinal et entraîner des dérèglements cognitifs

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C’est une découverte qui pourrait améliorer la qualité de vie des patient.es atteint.es de cancer. D’après de nouvelles recherches, la chimiothérapie pourrait perturber le microbiote intestinal, ce qui entraînerait des dysfonctionnements cognitifs chez les personnes traitées

Toutefois, il semble important de souligner d’entrée que dans le communiqué suivant la publication de leur étude, les chercheurs américains rappellent tout de suite l’évidence. « La chimiothérapie est un outil très important pour stopper de nombreux cancers et les effets secondaires ne doivent pas dissuader les patients qui pourraient bénéficier de ce type de thérapie de la suivre ».

Publiée dans la revue Brain, Behavior, and Immunity, attendue pour le mois d’août 2024, leur étude montre – pour la première fois – comment notre second cerveau peut être affecté par la chimiothérapie.

Chimiothérapie et microbiote : une diminution des performances cognitives

Cette étude observationnelle a exploré la perturbation du microbiome intestinal induite par la chimiothérapie.

Des échantillons de selles, de sang et des tests cognitifs ont été collectés auprès de 77 patientes atteinte d’un cancer du sein, et ce, avant, pendant et après la chimiothérapie. Les résultats sont formels : la chimiothérapie induit une perturbation du microbiome, et les personnes souffrant de troubles cognitifs présentent des altérations microbiologistes induites par le traitement subi.

« Nous avons constaté que les patients traités par chimiothérapie qui présentaient une diminution des performances cognitives présentaient également une réduction de la diversité de leur microbiome intestinal », explose dans un communiqué Leah Pyter, professeur agrégé de psychiatrie et de neurosciences au Wexner Medical Center and College de l’Université de l’Ohio (Etats-Unis).

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À noter que cette étude s’appuie sur plusieurs de ses travaux antérieurs.

Une meilleure qualité de vie possible

« Les effets secondaires de la chimiothérapie sont fréquents et peuvent réduire la qualité de vie, mais ils peuvent être considérés comme faisant partie de la chimiothérapie et donc négligés et insuffisamment traités, a poursuivi le professeur Pyter. Nous pensons que les interventions axées sur le microbiome intestinal, telles que la transplantation microbienne fécale, peuvent améliorer les effets secondaires comportementaux de la chimiothérapie ».

Rappelant les bénéfices de la chimiothérapie, le docteur David Cohn, co-auteur de l’étude, estime toutefois que les effets secondaires « de certains schémas thérapeutiques peuvent être assez difficiles à suivre pour les patients ».

« Notre équipe travaille chaque jour, dans les cliniques hospitalières et au laboratoire, pour développer des moyens de gérer les effets secondaires du traitement de la maladie tout en gardant à l’esprit la qualité de vie ».


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